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Les changements apportés au régime alimentaire se traduisent par un meilleur comportement et des élèves en meilleure santé et plus attentifs

Source: www.examiner.com / Date: 30 AVRIL 2009 / Catégorie: Presse générale

Résumé:

Avant que le lycée Appleton du Wisconsin (USA) remplace la nourriture servie dans sa cafétéria par des aliments plus nutritifs et complets, les élèves étaient incontrôlables. Les transgressions étaient habituelles et il fut nécessaire d’embaucher un surveillant à temps plein. À l’issue du changement opéré dans l’alimentation, les étudiants se sont montrés plus calmes, organisés et attentifs. L’utilisation des armes a baissé, ainsi que le nombre de suicides, l’échec scolaire et la consommation de drogue. Le nouveau régime alimentaire a joué un rôle important dans l’amélioration du comportement global qui a duré 7 ans, et aujourd’hui, d’autres écoles changent radicalement leurs repas et obtiennent des repas similaires. Il y a quelques années, un des cours de sciences du lycée Appleton a reçu une subvention pour élaborer un régime alimentaire à partir d’une expérimentation cruelle et pour le moins inhabituelle avec trois souris de laboratoire. Ces dernières furent nourries avec de la “junk-food” qui était au menu de certains lycées. Le comportement des souris changea radicalement et s’avéra totalement différent de celui des souris de la cage voisine, qui recevaient une alimentation équilibrée et dont le comportement était celui de souris normales: elles dormaient pendant le jour et passaient une partie de la nuit à jouer avec leurs compagnons. En revanche, les souris nourries de “junk-food” saccagèrent une partie de leur cage, n’aveint plus de vie “nocturne”, ne jouaient plus entre elles, se battaient et deux d’entre elles tuèrent la troisième et la mangèrent. À l’issue de trois mois, les étudiants “réhabilitèrent” les deux souris survivantes et les nourrirent de façon saine et équilibrée. Trois semaines plus tard, les souris retrouvèrent un comportement normal. Pour cette expérience, une partie de la “junk-food” avaient été génétiquement modifiée. Cela indique t’il que les aliments transgéniques altèrent le comportement des personnes ou des animaux? Est-il raisonnable d’affirmer cela en se basant sur une seule expérimentation avec des souris ou sur les résultats d’un seul lycée. Néanmoins, cela ne serait pas non plus raisonnable d'ignorer ce fait et de dire qu'ils n'altèrent en rien le comportement des sujets.

Nous commençons peu à peu à comprendre le rôle que jouent les aliments sur le comportement des individus. Une étude publiée dans la revue Science (l’une des plus prestigieuses revues de science, voire même la meilleure)en décembre 2002, a conclu que les “molécules alimentaires agissent comme des hormones, en régulant le fonctionnement du corps et en favorisant la division cellulaire. Les molécules peuvent provoquer des déséquilibres mentaux qui vont du déficit d’attention et hyperactivité (TDAH), aux maladies mentales plus sérieuses”. Le problème est qu’il est impossible de savoir quelles molécules sont à l’origine de tel ou tel effet. Et plus grave encore: la composition des aliments transgéniques peut changer radicalement sans que nous le sachions. Et même si nous étions capables d’identifier ces changements, nous ne saurions pas pour autant quels sont les responsables du comportement antisocial des animaux et des personnes. Nous ne connaissons hélas pas tous les changements qui se produisent en matière de génétique mais il est possible que ces changements aient des conséquences sur les enfants, qui sont 3 à 4 fois plus vulnérables aux allergies et transforment la majeure partie des aliments en matériel de construction du corps. Il est donc tout à fait possible que les nutriments altérés ou les aditifs toxiques puissent causer des problèmes de développement.

Malheureusement, nous ignorons souvent que nos enfants et nous-mêmes consommons de la “junk-food”, comme si nous faisions parti d’une expérimentation à grande échelle, voire à échelle mondiale. Heureusement, de nombreux centres scolaires, notamment en Europe, ne veulent pas que leurs élèves deviennent des cobayes et boycottent la “junk-food” dans leurs cantines.

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